Courir plus vite avec ces trois astuces
Quand on essaie de courir rapidement, on peut parfois se sentir limité dans sa vitesse. On essaie d’aller plus vite mais quelque chose semble nous empêcher d’accélérer comme si on était retenu.
Cette sensation (pas toujours très agréable) pourrait venir d’une cause musculaire ainsi que d’une cause nerveuse.
Voici donc 3 astuces qui permettent d’aider à courir plus vite : En travaillant sur la musculation des fessiers, la course en survitesse (légère pente) et le renforcement du gainage, il serait possible d’améliorer significativement sa vitesse de course.
A noter que ces astuces sont complémentaires à un travail spécifique (programme d’entraînement orienté) de course à pied.
Muscler ses fessiers pour courir plus vite
Muscler ses fessiers (et plus particulièrement le grand fessier) est essentiel pour la course d’un point de vue moteur car il permet la locomotion (extension de la cuisse) et stabilisation de la hanche en luttant contre la gravité.
Ce n’est pas pour rien que les sprinteurs ont des fessiers plus développés que la moyenne. Plus la vitesse de course augmente, plus le grand fessier semble être activé (1). Pour travailler ce point il est par exemple possible de réaliser du renforcement ciblé des fessiers, comme le hip thrust qui se rapproche des contraintes de la course (travail sur axe dorso-ventral et unilatéral).
Courir plus vite avec la survitesse
Le système nerveux est l’un des composant majeur de la vitesse de part la vitesse de conduction de l’information nerveuse. C’est grâce à lui que nous apprenons de nouvelles capacités et aptitudes.
Courir en survitesse est bon un moyen pour envoyer de nouvelles informations inhabituelles liées à la vitesse au système nerveux. Le cerveau apprend à courir plus vite.
La « survitesse » qui consiste à utiliser des éléments extérieurs au corps pour aller plus vite peut être réalisée grâce à la gravité, dans une légère pente (pas trop raide non plus pour ne pas avoir besoin de freiner).
Courir plus vite grâce au gainage
Renforcer son gainage pour des meilleurs transferts de forces en entre le haut et le bas du corps ainsi que pour mieux encaisser les impacts. C’est donc ce qui va permettre aux jambes d’exercer toute leur pleine puissance.
La difficulté et l’intensité des exercices de gainage doit augmenter progressivement au fil des entraînements et des capacités de chacun.
En conclusion, le renforcement musculaire ciblé sur les fessiers, du gainage et le travail de survitesse sont des astuces intéressantes à mettre en place pour améliorer votre vitesse de course.
Références
- Lieberman DE, Raichlen DA, Pontzer H, Bramble DM, Cutright-Smith E. The human gluteus maximus and its role in running. J Exp Biol. 2006 Jun;209(Pt 11):2143-55. doi: 10.1242/jeb.02255. PMID: 16709916.
aller plus loin avec un programme d’entraînement de course à pied spécifique
Pour progresser efficacement en course et réduire les blessures il est nécessaire d’associer séances de courses à pied, avec entraînement physique spécifique à l’activité de la course.
C’est le cas du programme Prépa Run : qui associe des séances d’entraînement de course (endurance, fractionné ou au seuil) avec des un programme de préparation physique (comprenant des enchaînements d’exercices faciles à réaliser) optimisés pour le développement des capacités physiques et des chaînes musculaires propres à la course à pied.
Super intéressant comme article mais on ne peut pas accéder aux différents liens c’est dommage